conteste la validité des tests
Ce jeudi 16 mars 2023, un jardinier-chauffeur de maître, grand consommateur de CBD a rejeté la validité des tests l’ayant déclaré positif à la fois au cannabis et à la cocaïne devant le tribunal de la Roche-sur-Yon.
Résumé des faits
Cet individu qui travaille à la fois en tant que jardinier dans des propriétés luxueuses et chauffeur de maître jure n’avoir pas consommé de cannabis ni de cocaïne le soir de son arrestation, même si les analyses effectuées sur lui disent le contraire.
Ce qui semble bizarre dans cette histoire, c’est que les gendarmes qui l’ont arrêté l’année passée à Mortagne-sur-Sèvre au volant de sa voiture n’ont rien vu d’anormal : aucun œil vitreux, pas d’haleine suspecte ni de propos irréfléchis.
Ce sont ces différents arguments que son avocat s’est empressé d’utiliser devant la barre du tribunal de la Roche-sur-Yon en ce jeudi 16 mars 2023.
D’après ce dernier, le rapport d’expertise est contradictoire par rapport au comportement de son client.
Entre-temps, ce magistrat avait demandé un recours en nullité de ces tests en évoquant des vices de procédure, des erreurs humaines et des échantillons souillés. Ce qu’avait énergiquement contesté le procureur de la république en se basant sur les résultats positifs des examens de toxicologie effectués par le Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers.
Cet homme d’une cinquantaine d’année au casier judiciaire vierge s’oppose aux résultats de ces analyses en prétextant ne consommer rien que du CBD depuis sa légalisation en France et à des fins thérapeutiques.
Toujours d’après lui, c’est cette consommation qui serait à l’origine de la positivité des tests effectués par la justice sur sa propre personne.
Pour en avoir la conscience tranquille son avocat et une collègue ont commandé des examens dans un autre dossier en parallèle, pour vérifier la teneur exacte en THC (tétrahydrocannabinol) contenue dans le CBD commercialisé sur le marché.
D’après la défense, ce jardinier-chauffeur de maître devrait bénéficier de la clémence de la justice car dans le cas contraire, il risque gros. En effet, cet employé qui gagne entre 2500 et 3000 euros par mois ne peut pas exercer d’activité sans son véhicule. Le maintien de son permis de conduire est donc une nécessité pour sa survie.
Malgré ce solide plaidoyer, le procureur de la république a requis contre cet individu, une suspension de permis de six mois ainsi qu’une amande de 500 euros.
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