Bien que les réseaux de trafic de drogue sont constamment identifiés et arrêtés, les délinquants ne paraissent pas inquiets. Ils continuent à gérer allègrement leurs affaires illégales. Mais, c’est sans compter sur la détermination et les ressources de la police qui, une nouvelle fois, a fait parler d’elle.
Résumé des faits
Depuis quelque temps, la police de Rennes avait dans sa ligne de mire ce groupe d’individus, trafiquants de substances illicites. Armées de suffisamment de preuves et d’informations compromettant ces délinquants, la police et la gendarmerie ont dû mener conjointement une descente. Il s’agit d’une importante intervention qui a eu lieu en Loire-Atlantique et dans les Côtes-d’Armor.
Les forces de l’ordre ont réalisé une grosse saisie. Pas moins de 3,5 kg de résine de cannabis, 378 g d’herbe de cannabis, 269 cachets d’ecstasy, 21 g de cocaïne, de la poudre de MDMA, environ 10 000 euros en espèces, ainsi qu’un fusil et des cartouches ont été réquisitionnés.
Quelques têtes arrêtées et poursuivies
D’après les déclarations de Philippe Astruc (procureur de la République de Rennes), 13 personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette opération de lutte contre le cannabis. L’opération visait à mettre la main sur un important groupe de dealers qui sévit depuis longtemps en Ille-et-Vilaine. Ce réseau de trafiquants commercialisait plusieurs types de drogue : du cannabis, de la cocaïne et de l’ecstasy via le réseau social Snapchat. Leur quartier général, selon nos sources, se trouve dans la métropole rennaise.
Il semblerait que la drogue venait des Côtes-d’Armor et de Nantes
Il faut préciser que les policiers et les gendarmes ont également mis la main sur un fusil, plusieurs kilos de cannabis et surtout une longère située à Guenroc dans le département des Côtes-d’Armor. La valeur de la propriété est estimée à plus de 115 000 euros. Elle servait principalement à la plantation de la drogue, notamment du cannabis. Les informations recueillies indiquent qu’une autre partie de la drogue était régulièrement fournie par un individu de la région nantaise.
Que risquent ces délinquants ?
Comme on pouvait s’y attendre, les 13 suspects seront tous poursuivis. Pour l’instant, ils sont gardés à vue. Philippe Astruc a indiqué que trois d’entre eux ont été condamnés dès vendredi dans le cadre d’une procédure accélérée de plaider-coupable, à des peines allant de 10 mois d’emprisonnement avec incarcération immédiate à 2 ans avec sursis probatoire.
Les procès de quatre autres se dérouleront en mars 2023. Ils seront jugés pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs. Les six restants seront jugés en mars 2024. Le procureur de la République de Rennes a ajouté que 13 clients du réseau ont également été identifiés et sont poursuivis.