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Nîmes : Un appartement de circonstance aménagé pour abriter une usine de cannabis

Le cannabis représente un marché mondial très juteux. Pour être en possession de cette manne à tout faire, certains ne reculent devant rien, même devant les moyens les plus illégaux. Selon les informations relayées par un quotidien de la place, pour créer une usine de cannabis à domicile, une personne mise en cause a fait tomber les cloisons d’un logement.

Résumé des faits

Des sources concordantes ont établi que des activités suspectes pourraient être entreprises dans un logement. C’est ainsi que des gendarmes ont décidé d’aller le perquisitionner.

Au cours de cette perquisition, il a été découvert une bonne quantité de cannabis qui est évaluée à 367 pieds pour être précis. Mais les gendarmes étaient loin de s’imaginer qu’ils y découvriraient également un transformateur de 600 watts et des lampes horticoles. Le but était de réchauffer en permanence la production.

Pour créer un cadre idéal a cette entreprise, le quotidien nous rapporte qu’ils ont dû abattre les cloisons. Le but visé était de conserver une même température dans chaque pièce. C’est cette découverte qui a donc motivé une enquête préliminaire depuis Février 2019.

La poursuite de l’enquête a ainsi permis en début de semaine, nous rapporte le journal, l’interpellation de trois personnes par les gendarmes. D’autres personnes ont été également placées en garde-à-vue et ont fait l’objet d’un interrogatoire par les militaires chargés de l’investigation.

Par ailleurs, une saisie conservatoire a été pratiquée sur la maison, étant donné que le propriétaire faisait également partie des personnes mises en cause. L’enquête suit toujours son cours.

Que leur reproche-t-on ?

En France, il n’appartient pas à tout le monde de cultiver du cannabis. Il faut en avoir reçu l’autorisation, après le respect d’un protocole particulier. Même là encore, le producteur n’a pas le droit de cultiver n’importe quelle plante de cannabis.

Il existe en France 21e variétés de cannabis pouvant être légalement cultivées.

Au sens de l’article R. 5181 du code de la santé publique, sont autorisées la culture, l’importation, l’exportation et l’utilisation industrielle et commerciale (fibres et graines) des variétés de Cannabis Sativa L. répondant aux critères suivants :

  • La teneur en delta-9-tétrahydrocannabinol de ces variétés n’est pas supérieure à 0,20 %
  • La détermination de la teneur THC et la prise d’échantillons en vue de cette détermination sont effectuées selon une méthode communautaire précise.

Le THC représente en effet l’une des deux substances majoritairement présentes dans le cannabis. C’est elle qui est responsable des effets planants.

Dans les variétés précitées, aucune d’elles ne comporte un taux supérieur au taux légal. Le choix de ces 21e variétés de cannabis est donc fonction de cette faible présence du THC dans les plants concernés.

Par ailleurs, il faut faire remarquer que seules les graines et les tiges peuvent être commercialisées. Cela suppose donc une destruction postérieure des fleurs et des feuilles, car elles ne peuvent être vendues dans leur état initial.

En outre, les graines utilisées dans la production, doivent provenir d’un organisme agréé tel que la Coopérative Centrale des Producteurs de Semence de Chanvre. Il est en également interdit à l’artisan de semer à nouveau ses propres graines.

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