Il est connu que la France a l’une des législations les plus répressives en matière de cannabis en Europe. Cela s’est encore confirmé le 15 Janvier 2021, avec la saisie de près de 600 pieds de cannabis dans le département Eure-et-Loir et l’interpellation de 3 personnes.
L’enquête préliminaire : Le résumé des faits
Les activités douteuses d’un homme originaire de Dreux ont très tôt éveillé l’attention de la section de recherches d’Orléans. Les diligences d’une petite enquête préliminaire ont permis de révéler que trois protagonistes effectuaient à intervalles réguliers des voyages en Europe.
A l’issue de ces voyages, des matériels et moyens techniques lourds, de nature à faciliter la culture du cannabis, ont été achetés.
Ce faisceau d’indices a permis de diligenter le 15 Janvier 2021, une opération qui s’est soldée par l’incarcération de deux trafiquants présumés, le placement sous contrôle judiciaire d’une troisième personne et la saisie de 580 pieds de cannabis.
Un projet de production de cannabis à grande échelle
A en juger par les équipements déployés, les personnes interpelées avaient la ferme intention de produire du cannabis à grande échelle. Les 580 pieds de cannabis étaient en effet répartis dans deux salles de pousse d’une surface estimée à 100 m².
La gendarmerie a également procédé à la saisie des lampes, des ventilateurs et extracteurs d’air filtrants semi-industriels estimés à des dizaines de milliers d’euros.
Par ailleurs, selon les propos tenus par les gendarmes, la production attendue serait estimée à 24 kg et devrait rapporter 240 000 euros environ.
C’est dire que la politique de répression mise en place par la France et le budget de plus d’un demi-milliard d’euros consacré à cette fin, n’ont pas réussi à décourager entièrement les producteurs et les consommateurs illégaux de cannabis.