Depuis de nombreuses années, l’intérêt autour du CBD ne cesse de croitre. Face à ce marché en plein essor, des investisseurs mettent tout en œuvre pour prendre leur part du gâteau. E-commerçants CBD, revendeurs, grossistes… On ne compte plus les nouveaux acteurs qui ont envahi le marché du CBD. L’hexagone n’échappe pas à ce constat. L’industrie du CBD a en effet fait naitre des vocations d’agriculteurs en France. L’information a été relayée par nos confrères du journal « L’express ».
De conducteur de camion à néo-cultivateur de CBD : Un parcours très atypique
Il est révolu le temps où Jean-Marie Moëllo faisait la navette entre deux chantiers, à bord de son camion, pour gagner sa vie. Ce métier de conducteur de poids lourd, il l’avait exercé pendant sept ans. Mais au détour d’une publication Facebook en 2018, il a pris la résolution de changer de métier. Cette reconversion professionnelle n’a pas été de tout repos.
Après avoir peiné à convaincre une banque, il lui a fallu s’investir pleinement dans la maitrise de la législation relative à la commercialisation et à la consommation du CBD. C’était le prix à payer pour faire partir du club restreint des néo-cultivateurs de CBD.
Au milieu de ses plantations, il fait déjà le bilan de sa prochaine récolte et évalue le bénéfice qu’il pourrait en tirer. « Mon objectif est de récolter 50 kilos de fleurs en octobre, donc d’en tirer 50.000 euros ».
Le nombre sans cesse grandissant des néo-cultivateurs en France
Toutes les études sont unanimes à ce sujet : L’industrie du cannabis a de beaux jours devant elle. Elle se chiffre désormais à des milliards de dollars. En bons investisseurs avertis, de nombreuses personnes se sont ruées vers la commercialisation et la culture du cannabis. Et ce n’est pas le syndicat du chanvre qui nous dira le contraire.
Selon cet organisme, « le nombre de cultivateurs est passé d’à peine 50 en 2018 à environ 600 aujourd’hui. Et parmi eux, « 30 à 40% sont des néo-agriculteurs ». Aurélien Delecroix, président du syndicat du chanvre, a fait tout de même savoir ceci :
« L’aspect réglementaire et juridique a freiné le développement du nombre de producteurs. Il faut comprendre que jusqu’en novembre 2020, les producteurs encouraient une peine pour trafic de stupéfiants »
De l’avis de ce responsable, l’affaire Kanavape a été un élément déterminant.
