La consommation du CBD a fortement augmenté ces dernières années à Hong Kong. La majorité des consommateurs recourent au cannabidiol pour réduire les effets néfastes de l’anxiété, de la dépression et du stress. Mais les derniers développements de l’actualité à Hong Kong, une localité semi-autonome de la Chine continentale, tendent à remettre en cause la légalité du CBD. La faute à un projet de loi qui ne tardera pas à être adopté dans cette enclave chinoise où le commerce et la consommation du CBD avaient bon cours.
Le commerce florissant du CBD à Hong Kong
La vente et la consommation du CBD à Hong Kong étaient jusqu’ici 100% légales. Le cannabidiol se vendait sous forme d’huiles, de teintures, de boissons ou d’aliments. Pour prendre leur part de ce marché en plein essor, de nombreuses entreprises ont vu le jour ces dernières années, qu’il s’agisse des e-shops ou des boutiques physiques.
Si le cannabidiol suscite autant d’intérêt chez les consommateurs, c’est sans doute dû au confinement provoqué par le COVID 19. De nombreuses personnes dépensent plusieurs centaines de dollars par mois pour tirer profit des multiples propriétés du CBD. Mais la mauvaise nouvelle, c’est que les consommateurs de CBD dans cette ville devront désormais trouver d’autres solutions pour venir à bout du stress, de l’anxiété et de la mauvaise humeur.
Le projet de loi visant à interdire la consommation et la commercialisation du CBD
Il est difficile de ne pas établir un lien entre l’interdiction des cosmétiques contenant du CBD intervenue en Chine en Juin dernier et le projet de loi porté par le gouvernement de Hong Kong.
En effet, nul n’ignore que Hong Kong est théoriquement une ville semi-autonome de la Chine continentale. Ce projet de loi a été certainement inspiré de la prise de position de la Chine. Il vise à interdire la fabrication, l’importation, l’exportation, la vente ou encore la possession de produits à base de CBD. Des observateurs avertis pensent qu’il y a beaucoup de chance que ce projet de loi soit adopté.
Le plaidoyer du gouvernement de Hong Kong
Pour justifier le bien-fondé de ce projet de loi, le gouvernement de Hong Kong a fait savoir que le risque est grand de voir le CBD se transformer en THC et cela même dans des conditions normales de stockage. Pour l’heure, les consommateurs de CBD ont un ultimatum de trois mois pour se séparer de cette substance dont on dit tant de bien.