Le mardi 23 mai 2023, un jeune homme âgé de 21 ans a été condamné à une peine de quatre mois de prison avec sursis et d’une période probatoire de 24 mois durant lesquels il devra se soigner, pour avoir vendu de la résine de cannabis à des mineurs. Il les démarchait sur la plage, à Luc-sur-Mer au Calvados.
Résumé des faits
Lorsque Bénédicte Delgove, la présidente de l’audience correctionnelle du tribunal de Caen au Calvados, lui reproche que ses clients étaient des jeunes âgés de 15 à 16 ans, cela ne semble pas le moins du monde perturber Joris, un éducateur sportif qui s’adonnait au trafic de drogue au bord de la plage.
Ce dernier a comparu le mardi 23 mai 2023 pour vente de produits stupéfiants à des mineurs. Les faits qui sont reprochés à ce jeune homme de 21 ans s’étaient déroulés entre mai et juillet 2021, à Luc-sur-Mer, sur la Côte de Nacre.
Le 12 juillet 2021, les services de gendarmerie avaient interpellé le jeune dealer pour tentative de vol, à Luc-sur-mer. Après l’avoir palpité, les gendarmes avaient découvert un couteau avec des traces de cannabis sur la lame, de même que deux téléphones portables.
Joris a reconnu que ce couteau l’aidait à couper de la résine destinée à la vente. De plus l’exploitation des données issues de ses deux téléphones a permis aux forces de l’ordre d’identifier ses clients vivant au Havre, à la Douvres-la-Délivrande, à Saint-Aubin-sur-Mer et à Luc-sur-mer. D’autre part, de la résine de cannabis avait été retrouvée dans son logement.
D’après ses dires, il se serait procuré cette drogue au Havre. La quantité s’élèverait à 50g selon lui. Il aurait vendu la moitié de cette marchandise, afin de payer sa consommation personnelle. C’est pour cette raison qu’il arpentait les plages en proposant sa marchandise à de jeunes mineurs âgés de 15 à 16 ans !
Il estime avoir fait un bénéficie de 200 euros au travers de ce business totalement illicite.
Il a au final écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis et d’une période probatoire de 24 mois durant lesquels il devra se soigner. Cette peine ne sera cependant pas inscrite sur le bulletin n°2 de son casier judiciaire, afin de lui permettre de continuer d’exercer ses activités professionnelles.
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