Le mardi 9 mai 2023, un jeune homme de 20 ans a comparu au tribunal de Quimper pour trafic de cannabis. Il fumait en moyenne entre cinq et huit joints chaque jour. Il a été condamné à de la prison ferme.
Résumé des faits
Le mardi 9 mai 2023, une audience de comparution immédiate s’est déroulée au tribunal correctionnel de Quimper (dans le Finistère). Un jeune homme âgé de seulement 20 ans a été jugé et condamné pour trafic de cannabis, après avoir frôlé la relaxe. En effet, d’après le tribunal, sa garde à vue et toute la procédure qui a été engendrée étaient irrégulières.
L’accusé a néanmoins fait des aveux au cours de son procès. Son interpellation datait du 19 avril 2023 à Concarneau. Dans le fil de l’action, une perquisition de son logement avait permis aux forces de l’ordre de mettre la main sur un peu plus 210 g de résine de cannabis, une soixantaine de grammes d’herbe, et près de 1700 euros en espèces, enfouis dans un sac poubelle.
Devant le tribunal, le prévenu n’avait pas changé ses déclarations faites en garde à vue. Il se procurait de l’herbe pour 50 euros par mois, au moyen d’un circuit et pour sa consommation personnelle, ainsi que 800 g de résine de cannabis qu’il revendait à 60 euros les 10 g.
D’après les premiers éléments de l’enquête, ses bénéfices étaient estimés à 3000 euros par mois. Ces derniers étaient réalisés auprès d’au moins une vingtaine de clients. Cet argent qu’il gagnait lui permettait d’aider sa famille et de payer ses sorties.
Le seul problème dans tout cela, c’est qu’il avait déjà été condamné en octobre 2022 pour trafic de drogue. Mais pourtant cette condamnation ne lui avait pas servi de leçon, car l’appât du gain avait pris le dessus sur lui. C’est pour cette raison que le procureur de la république avait requis une peine de trois ans de prison ferme.
Cependant, d’après l’avocate de l’accusé, ce dernier n’avait jamais nié les faits, et même s’il n’avait aucun travail depuis des mois, il avait des projets de réinsertion. C’est sur cet argument qu’elle s’était basée pour réclamer un aménagement de peine, sous la forme d’un bracelet électronique. Mais cette dernière n’avait été entendue.
Son client avait donc fini par écoper d’une peine sévère de 16 mois de prison ferme. Il était reparti en détention aussitôt après son procès.
