Accueil ACTU FRANCE Condamnation d’un policier de la DGSI pour conduite en état d’ébriété

Condamnation d’un policier de la DGSI pour conduite en état d’ébriété

Le parquet a requis contre un policier de la DGSI dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis. Il a par ailleurs proposé une sanction alternative de 100 heures de travaux d’intérêt général. De quoi s’agit-il en effet ? Nos confrères du quotidien « Le Figaro » nous en font le récit.

Résumé des faits

La conduite en état d’alcool et sous l’emprise de drogues a valu à un policier de la DGSI, une condamnation de six mois de prison avec surpris. Le verdict a été rendu le Mardi 14 Juin 2022 par le tribunal de Nanterre. Le plus étonnant dans cette affaire tient au fait que le véhicule concerné appartenait à une préfète. C’était un véhicule de fonction conduit par un homme qui n’était autre que le compagnon de la préfète.

Le mis en cause est un agent de la Direction Générale de Sécurité Intérieure (DGSI). Les faits qui lui sont reprochés remontent au 17 Novembre 2020 lorsqu’il avait traversé le département des Hauts-de-Seine, dans l’ouest de Paris. Il s’en est suivi des accidents entre les villes de Neuilly et Rueil-Malmaison. L’agent de la DGSI affichait un taux d’alcool de 1,92 grammes par litre de sang.

Les fouilles ont permis de découvrir dans son véhicule, de la bière et du whisky. Grâce aux examens réalisés, on a trouvé trace dans son organisme, du cannabis et de la cocaïne. De l’aveu du mis en cause, le véhicule qui appartenait au parc de la préfecture d’Eure-et-Loir lui avait été prêté dans le cadre d’un déplacement personnel.

Pour se défendre, le policier officiant à la DGSI a déclaré n’avoir consommé aucun stupéfiant. Il a tout de même reconnu avoir consommé uniquement du CBD et des médicaments. Les juges ont également eu droit à quelques excuses du compagnon de la préfète qui s’est dit « meurtri de cette situation qui a pris beaucoup d’ampleur » Ce à quoi la procureure a répondu : « Je suis surprise qu’un homme de votre niveau vienne nous dire les mêmes excuses que les gamins qu’on voit d’habitude dans ce tribunal ».
A en croire le compagnon de la préfète, cette situation est due au fait qu’il est dépressif. Il a en effet avoué qu’il se fait suivre par un psychiatre.

Malgré les moyens de défense qu’il a présentés, le tribunal l’a tout de même condamné à six mois de prison avec sursis. Ont également été prononcés par le juge, un stage de sensibilisation à la sécurité routière et huit mois de suspension de permis au titre de sa conduite en état d’ivresse et sois l’emprise de stupéfiants.

SourceLe Figaro
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